Jour 1, de Lausanne à Ancône
Départ avant l’aurore. Heureusement qu’un café revigorant servi par Nicolas au restoroute du Lavaux nous permet d’ouvrir l’oeil sur la route, et le bon!
4h30 il est temps de se mettre en route. Il est vrai qu’un ferry nous attend à 15h à Ancône. Autoroute du Léman de nuit, entre chien et loup sur le col du Grand-St-Bernard avec les premières lueurs sur les sommets ; on passe de 17° à 8°: Les pointes se dorent lors de la redescente sur Aoste et les doigts se réchauffewnt. Puis, après un café à Nus (mais on vous jure …), la descente sur Ivrea dans une brume matinale irréelle. Un très beau départ et une belle entame pour un voyage qui va nous emmener jusqu’à Istanbul en quelques jours.
Mornes autoroutes italiennes ponctuées de cafés et de cornetti à la crema et a la Nutella. Puis une échappée dans une petite république haut-perchée mais qui se mérite. De feu rouge en feu rouge nous atteignons Saint-Marin avec une vue panoramique sur ses banquiers, ses conseillers fiscaux, ses magasins de luxe détaxés, la plaine méridionale du Rubicon et la grand plage de Rimini. Une échapée bienvenue – à toute berzingue (parce qu’on a fait un petit détour pour trouver un autocollant et de l’essence détaxée parce qu’y a pas de raison qu’on n’abuse pas nous non plus) – avant d’entreprendre le dernier saut vers Ancône et embarquer sur le ferry pour Durrës.
800km de route nous ont donné une faim de loup. Heureusement que la grande gastronomie italienne à bord (de self …) a tenu ses promesses! Et nous a aidé à trouver le sommeil du juste.
Jour 2, de Durrës à Shkodër
Le soleil dans la cabine donne le signal d’une journée relax à acheter l’air albanais et à reprendre nos aventures là où nous les avions laissées en 2016.
Débarquement, douane, présentation des passeports et nous voilà déjà en route pour Fushë-Krujë où nous allons saluer comme il se doit le héros local : George W Bush, le premier président américain à mettre les pieds dans l’Albanie post Enver Hoxha.
Nous enchaînons sur le fort de Krujë pas si crouille qui domine la plaine avec son château dans un pur style médiéval eighties à la gloire de Skanderberg, l’autre héros, le vrai, de l’Albanie.
Toutes ces visites culturelles nous remplissent l’esprit de belles images qu’il s’agit de digérer. Nous visons donc le bord de mer sur les plages de Shengjin pour ce faire de la plus agréable des manières. Léger contre-temps, la route calculée par le GPS voulait nous faire passer à travers une base militaire. Malgré l’attrait évident d’une telle opportunité pour Bertrand et une négociation avec son meilleur accent albanais, le garde est resté inflexible, Nous avons donc trouver une voie alternative par les hauteurs qui nous a amené au rafraîchissement désiré.
Baignés, secs et frais nous reprennons la route pour Shkodër où l’hôtel Tradita nous réjouit le palais, les papilles et les sens avec son crooner, son groupe folklorique et ses viandes succulentes.
Une très belle entrée en matière et un retour réussi en Albanie
